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BONNE ROUTE POUR 2025 !

A l’heure où beaucoup sortent les cotillons pour les fêtes de fin d’année, il y a un domaine qui ne l’est pas, à la fête, c’est l’automobile. Le marché aura bien du mal à atteindre le 1,70 million d’unités écoulées, à rapporter au 1,77 million de 2023. Un léger tassement, me direz-vous.
Certes. Sauf lorsque l’on compare ce chiffre à ceux des années avant Covid pendant lesquelles le seuil des 2 millions était régulièrement dépassé. Il manque donc près de 20% de ventes. Un gouffre. Faut-il s’en étonner ?
A vrai dire, non. Car si l’on excepte les constructeurs qui tentent encore de susciter l’envie et de déclencher l’achat, les forces contre l’automobile se déclinent désormais à tous les échelons et sous toutes les formes.
La Commission européenne, avec ses normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy, qui fixent un plafond d’émissions moyennes de CO2 pour les constructeurs), force la main des marques à écouler des voitures électriques sans que la demande soit au rendez-vous… tout en décourageant les ventes de modèles thermiques. Le résultat est atteint : les immatriculations plongent, quelle que soit l’énergie.
Du côté de l’Etat, les caisses sont vides (manquerait-il de la TVA liée aux ventes de voitures ?). Alors, on coupe à la hâte les dépenses (fin brutale de la prime à la conversion, baisse du bonus) et on augmente les recettes (hausse inéluctable de la grille du malus)...