Avec Science & Vie Junior, t'as la réf !

Il y a au moins deux très bonnes raisons d’être fatigué quand on est ado. 

La première : à partir de la puberté, l’horloge biologique retarde spontanément de 2 heures, sans que l’on sache trop pourquoi. Cette bizarrerie inexpliquée signifie que lorsqu’il est 22 h, le cerveau adolescent pense qu’il est 20 h et n’a donc pas sommeil. Et le matin, son horloge indique 5 h quand il est 7 h, l’heure de se lever. Les adolescents ont donc naturellement tendance à reculer l’heure du coucher… alors que celle du début des cours au collège ne change pas. Résultat : à la première occasion, notamment le week-end, c’est grasse matinée pour compenser. Mais se lever tard le matin accroît encore le décalage de l’horloge interne. Et le lundi, il faut remettre cette horloge à l’heure pour aller en cours. C’est comme si, chaque semaine, l’ado devait récupérer d’un jetlag après un vol New York-Paris ! 

La seconde raison est aussi physiologique : c’est à l’adolescence, lorsque l’organisme subit un pic de croissance et une révolution hormonale, que revient la sensation de somnolence en début d’après-midi. Les enfants jusqu’à 5 ans ont l’habitude de faire la sieste après le déjeuner. Ce repos devient inutile après 5 ans, le corps étant alors capable de rester au top de sa vigilance toute la journée. À la puberté, la machinerie réclame à nouveau ce « temps mort », inconcevable dans une journée de collégien. Les journées non-stop succèdent donc aux nuits trop courtes. Épuisement garanti !

Lorsque l’on penche la brique de lait avec le goulot vers le bas, le jus s’écoule et de l’air pénètre dans la brique pour occuper l’espace libéré par le liquide. 

Si le goulot est en bas (voir schéma), il est situé sous le niveau du liquide à l’intérieur (1). Le jus, poussé par la gravité, tombe à travers le trou en prenant toute la place disponible. L’air doit forcer le passage, perturbant l’écoulement du flux. D’où les jets saccadés qui jaillissent avec plus ou moins de force. Mais si on penche la brique goulot vers le haut, le jus reste sous l’ouverture, laissant un passage libre pour l’air (2). 

Autre astuce : percer un trou en haut de la brique pour laisser rentrer l’air. Mais gare aux fuites !

En 2017, des chercheurs américains ont percé le mystère des lacets qui se délient tout seuls. 

En marchant, nous avançons la jambe. Notre pied accélère vers l’avant mais marque un temps d’arrêt à l’impact sur le sol (1). Ce ralentissement tire le pied vers l’arrière (flèche noire) : en physique, la décélération est la même chose que l’accélération, mais en sens inverse. Sauf que les lacets sont toujours propulsés vers l’avant (flèches roses) par leur inertie (2). Cela déforme le nœud, tiré vers l’arrière d’un côté et poussé vers l’avant de l’autre (3). Il se détend et les lacets glissent plus facilement. À chaque pas, les extrémités des lacets sont tirées hors du nœud par l’inertie (4), jusqu’à ce qu’il se détache. « Plus il est serré, plus il se défait lentement» , stipule Oliver O’Reilly, l’un des auteurs de l’étude. « Des pas plus petits et des impacts plus doux retardent le dénouement. »

Et les doubles nœuds ? « Nous n’avons pas testé mais mes lacets se défont avec des doubles nœuds », confie le chercheur.