Diapason - Le numéro 742 du 26 février 2025

Pour le fruité du timbre, la longueur du souffle, le galbe belcantiste du cantabile, l'aisance de la virtuosité, l'apesanteur des aigus pianissimo, Lisette Oropesa a aujourd'hui peu de rivales. Ces Puritains en témoignent, même si le suraigu accuse des duretés. La soprano nous comblerait presque… si elle offrait une caractérisation

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Pour son premier enregistrement, Chloé de Guille-bon choisit un cycle de cantates dans lesquelles se sont jadis illustrés Gérard Souzay (L'Automne seulement, Erato) ou Isabelle Desrochers et Max Van Egmond (avec l'ensemble Arion, MVCD). La direction de la nouvelle charme par sa délicate élégance comme par sa sensibilité aux styles

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Au pays de Grieg, dans l'ancien comptoir hanséatique de Bergen, le Requiem allemand du Hambourgeois Johannes Brahms élit domicile avec naturel. L'acclimatation est évidente sous la brume chorale qui semble s'être formée dans quelque fjord local et entoure les « selig sind » du premier mouvement. La netteté ne fait

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La Symphonie no 6 (1939) en si mineur s’ouvre sur un splendide Largo, suivi d’un Allegro et d’un Presto beaucoup plus concis, mordants et cyniques, faussement festifs. La Symphonie no 9 (1945) en mi bémol majeur offre, en lieu et place de l’épopée triomphaliste espérée par le Kremlin, un laconique

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Elève de Jomelli et, à Mannheim, de Richter, Riegel francise son patronyme en Rigel lorsqu'il se fixe à Paris dès 1767, où il connaît une certaine notoriété. Ses symphonies (exhumées par le Concerto Köln chez Capriccio) et hiérodrames (des oratorios de vaste ampleur, enregistrés jadis par Olivier Schneebeli pour K617)

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La question de la légitimité des pièces réunies ne se pose pas vraiment tant laisse à désirer la réalisation musicale. En exploitant excessivement la résonance de la chapelle royale, le chef livre une interprétation d'une opulence qui, si elle était mieux maîtrisée, conviendrait davantage à la naissance du grand château

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