Diapason - Le numéro 741 du 29 janvier 2025

Le formalisme parfois contraint et le style encore en mutation que présente la Symphonie n° 2 (1901) de Scriabine n'empêchent pas Neeme Järvi (Chandos) d'y faire des étincelles : l'énergie souterraine éclate par éruptions et de grands crescendos naviguent entre forme cyclique et chromatismes wagnériens, allègement et vitalité des textures.

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Il y a vingt-cinq ans, deux albums gravés par Neeme Järvi (DG) tiraient de l'oubli Maximilian Steinberg. C'est à Saint-Pétersbourg que ce natif de Lituanie étudia auprès de Glazounov (à qui il dédia en 1906 sa Symphonie n° 1) et Rimski-Korsakov, dont il devint le gendre puis le successeur au

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Tous deux datés de 1911, la sonate pour violon et piano et le quintette avec piano de Taneïev sont dissemblables au possible. La première, lyrique et d'un romantisme tempéré, regarde vers Mendelssohn et Schumann, quand le second, autrement vaste et ambitieux, s'apparenterait plutôt, par sa brûlante intensité, à Franck. Boris

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Dans les Six quatuors ou trios publiés en 1733 à Hambourg, Telemann agence les timbres instrumentaux avec science et un goût certain pour la liberté. Si les deux premiers quatuors se coulent dans le moule da chiesa cher à Corelli, le troisième adopte celui du concerto tripartite (vif-lent-vif) plus moderne,

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En 2004, Sergio Azzolini (Naïve) révolutionnait l'interprétation du basson vivaldien, transportant ces concertos tardifs sur la scène d'opéra. Miho Fukui et Sophie Dervaux surent s'en souvenir. Paolo Carlini, dont l'album eut le seul tort de paraître la même année que celui d'Azzolini, le pressentait. Sa réédition permet de lui rendre

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Née à Constantinople où son père était conseiller à l'ambassade d'Autriche, Vilma von Webenau grandit à Vienne où elle fut au tournant du XXe siècle l'élève de Schönberg, son aîné d'un an. Elle composa abondamment (dont sept opéras jamais représentés) sans parvenir à s'imposer, et mourut dans la misère en

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